Le cinéma
Le cinéma est un outil trop peu utilisé, mais, à mon avis, indispensable, en art-thérapie, tenant au fait que c'est un poste d'observation privilégié pour observer, et ce, d'une manière reproductible, soit un individu, soit une famille, soit un groupe social, sur le plan de sa psychologie, ou de sa psychopathologie.
On peut donc trouver à cela deux applications :
- soit, c'est évident, dans la formation des futurs soignants, qu'ils soit psychologues, psychiatres, psychothérapeutes, ou art-thérapeutes ; j'ai toujours considéré, et les étudiants me l'ont également confirmé que cet enseignement leur « parlait » infiniment plus que celui des livres
- soit en se servant des films comme d'un medium, d'un objet de relation, à visionner avec un groupe de patients, afin d'en discuter ensuite, « à chaud », ce qui permet de laisser sortir beaucoup facilement ses émotions, et ses identifications, qu'elles soient positives ou négatives, que dans un colloque singulier, à froid, surtout chez les sujets inhibés ou angoissés ; mais il est bien évident que l'on ne peut utiliser n'importe quel film, ni utiliser ce médium chez n'importe quel patient (nous avons d'ailleurs détaillé cet aspect dans un article cité en référence)
J.G. Veyrat †
On peut donc trouver à cela deux applications :
- soit, c'est évident, dans la formation des futurs soignants, qu'ils soit psychologues, psychiatres, psychothérapeutes, ou art-thérapeutes ; j'ai toujours considéré, et les étudiants me l'ont également confirmé que cet enseignement leur « parlait » infiniment plus que celui des livres
- soit en se servant des films comme d'un medium, d'un objet de relation, à visionner avec un groupe de patients, afin d'en discuter ensuite, « à chaud », ce qui permet de laisser sortir beaucoup facilement ses émotions, et ses identifications, qu'elles soient positives ou négatives, que dans un colloque singulier, à froid, surtout chez les sujets inhibés ou angoissés ; mais il est bien évident que l'on ne peut utiliser n'importe quel film, ni utiliser ce médium chez n'importe quel patient (nous avons d'ailleurs détaillé cet aspect dans un article cité en référence)
J.G. Veyrat †
Bibliographie
- Veyrat, J.G., et Klotchkoff, P. (1996). L'utilisation du cinéma et de la vidéo comme support thérapeutique. Rev. Fr. de Psychiatrie et Psychol. Méd., T.X n°96.
- Macé, L. (2004). Des séquences cinématographiques, comme outil de médiation. Mémoire de DESS de Psychologie, Ecole de Psychologues Praticiens, Paris.